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Peintres toulousains

 

 

Quelques oeuvres
Debat-Ponsan

La Peinture du Midi Toulousain (1650-1920) autour d'une collection privée

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EXPOSITION - LA PEINTURE DU MIDI TOULOUSAIN – MURET (HAUTE-GARONNE) – COMMUNIQUE DE PRESSE EN PIECE JOINTE 

Cette exposition au Musée Clément Ader du 3 Octobre au 16 Décembre 2006 est consacrée aux écoles de la peinture toulousaine du XVIIème au début du XXème siècle. Elle présente une cinquantaine d'oeuvres (Rivalz, Despax, Gamelin, Ingres, Debat-Ponsan...) de 1650 à 1920 figurant pour la plupart dans la collection Dieudonné Duriez-Costes.

Musée Clément Ader - 58 rue Clément Ader – 31600 Muret (Haute-Garonne) ouvert du Mardi au Samedi, de 10h à 12h et de 14h à 17h.

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L'exposition

Depuis sa réouverture en juin 2002 le musée Clément Ader (fondé par le président de la République Vincent Auriol en 1930) mène une politique événementielle dynamique, proposant annuellement des manifestations de qualité. Ainsi, après avoir offert au public de découvrir "Saint Germier, évêque de Toulouse et fondateur de Muret" en 2003, puis "Les Arts de la Table 1850-1900" en 2004 et enfin les "Trésors des Archives" de Muret l'an passé en 2005, le musée de Muret propose cette fois une exposition sur le thème des Beaux Arts et sur les arts graphiques dont la peinture en particulier.

La collection Dieudonné Duriez-Costes permet notamment au visiteur d'apprécier un grand nombre d'œuvres des écoles toulousaines pour la plupart remarquables comme l'autoportrait "Antoine Rivalz et sa femme Louise Rivalz" ou "l'Adoration du veau d'or" de Lafage et souvent inédites comme "Alexandre et son médecin Philippe" de Gamelin ou "Chevaux à l'attelage" de Debat-Ponsan. D'autres tableaux ou esquisses d'artistes illustres tels que François de Troy (1645-1730), Jean-Baptiste Despax (1709-1773), Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867) ou André Abbal (1876-1953) entre autres, provenant de collections  privées ainsi que de communes du Comminges muretain, sont exposés.

Au-delà de la présentation d'une cinquantaine d'œuvres inconnues du grand public, cette manifestation illustre le goût des collectionneurs d'hier et d'aujourd'hui pour la peinture du Midi toulousain.

Rencontres, publications

Des rencontres avec Dieudonné Duriez-Costes, qui présentera sa collection au public, sont programmées les samedi 4 et mardi 14 novembre 2006 à 14h30.

Des fiches découvertes permettent également aux plus jeunes de découvrir cette exposition et les grands artistes régionaux. 

Le catalogue de l'exposition est en vente au musée.

15 € - 64 pages quadrichromie - ISBN 2-9527898-0-0

INFORMATIONS

 

MUSÉE CLÉMENT ADER

58 rue Clément Ader – Muret (Haute-Garonne)

tél.       05 61 51 91 40

fax.       05 61 51 91 41

musee@mairie-muret.fr

Exposition du mardi au samedi de 14h00 à 17h00 jusqu'au samedi 16 décembre 2006

Entrée gratuite

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Après l'Art Religieux, les Arts Décoratifs et les Archives, le musée Clément Ader a voulu consacrer son exposition annuelle aux Beaux-Arts.

L'équipe du musée a pu mener à bien son projet grâce au prêt exceptionnel de la collection consacrée à l'art du Midi toulousain de Dieudonné Duriez-Costes.

Le collectionneur

Né à Toulouse en 1943, titulaire d'un cursus universitaire préparatoire classique, Dieudonné Duriez-Costes, Centralien dans l'aéronautique (il est le neveu de l'aviateur Dieudonné Costes), manifesta dans les années 1970 un intérêt pour la peinture toulousaine, largement méconnue à cette époque, malgré les écrits de Chennevières à la fin du XIXème siècle  ou plus récemment des toulousains Mesuret ou Mesplé.

Outre ses collections toulousaines, retenues par les musées des Augustins et Paul Dupuy de Toulouse, ainsi que par ceux de Lavaur ou de Carcassonne, Dieudonné Duriez-Costes a rassemblé des œuvres d'ébénistes du XIXe siècle, contemporains de l'Empire ou de la Restauration. Les musées de la Malmaison et de Nancy ont exposé en 2005 sa collection des œuvres du peintre Jean-Baptiste Isabey comportant notamment les Osmond, derniers évêques de Comminges. Le Musée de l'Ile de France fera appel en 2007 à son fonds de mobilier de la duchesse de Berry au château de Rosny (Yvelines).

Sa contribution au patrimoine  artistique lui a valu d'être nommé dans l'ordre des Arts et des Lettres puis dans celui de la Légion d'honneur.

La collection Dieudonné Duriez-Costes permettra au visiteur d'apprécier un grand nombre d'oeuvres des Ecoles toulousaines pour la plupart remarquables comme "Antoine Rivalz et sa femme Louise Rivalz" ou "l'Adoration du veau d'or" de Lafage, et souvent inédites, comme "Alexandre et son médecin Phillippe" de Gamelin ou "Chevaux à l'attelage" de Debat-Ponsan.

L'exposition

Toujours autour de la collection Duriez-Costes consacrée à l'Art Méridional, le visiteur pourra également admirer plusieurs œuvres issues de la collection du baron de Puymaurin, constituée au XVIIIe siècle comme la "Vierge de Pitié" de Frédeau, appartenant aujourd'hui à la Ville de Villeneuve-Tolosane, ou le portrait de Justine de Puymaurin, conservé au sein d'une collection particulière.

Rappelons que Nicolas Joseph Marcassus de Puymaurin (1718-1791), dont le père fut nommé capitoul de Toulouse en 1721 et élevé au rang de baron par Louis XV en 1724, fut un grand collectionneur. Il réunit les œuvres de Rivalz, Despax, Carrache, Van Dyck… dans l'Hôtel d'Assezat qu'il acquit en 1761. Protecteur des arts, il soutint de nombreux peintres et plus particulièrement Jacques Gamelin. Nommé syndic général de la province de Languedoc, le baron de Puymaurin fut à l'origine de nombreux embellisements de la ville de Toulouse.

Les photographies de certains tableaux de ces artistes ainsi que d'autres grands peintres, visibles dans des églises du Muretain, figurent dans l'exposition. Ces reproductions permettent de donner une idée de la richesse de notre région en matière picturale.

Nous avons voulu que cette exposition, au-delà de la présentation d'œuvres inconnues du grand public, permette de comprendre l'attrait de la peinture du Midi toulousain pour les collectionneurs comme une filiation du XVIIIe au XXIe siècle.

Les artistes

Ambroise Frédeau (Paris 1589 - Toulouse 1673)

Religieux augustin du couvent de Toulouse, il est peintre, sculpteur et miniaturiste de la grande époque baroque. Il a pour élève Jean-Pierre Rivalz, père d'Antoine.

Raymond Lafage (l'Isle d'Albigeois 1656 - Lyon 1684)

Elève de Jean-Pierre Rivalz à Toulouse, il se rend ensuite à Paris, Rome, Aix-en-Provence, Anvers (Belgique) puis en Hollande avant de revenir à Toulouse où il produit des esquisses pour la décoration du Capitole. Disparu très jeune (28 ans) sans laisser d'œuvre peinte, ses dessins laissent toutefois entrevoir l'artiste exceptionnel qu'il aurait pu devenir.

François de Troy  (Toulouse 1645 - Paris 1730)

Issu d'une famille de peintres originaire de Montesquieu-Volvestre, il quitte la région pour parfaire sa formation au sein d'ateliers parisiens. Admirant les maîtres flamands Rubens et Van Dyck, il se fait rapidement connaître et apprécier des puissants. François de Troy appartient aux peintres de la transition des XVIIe - XVIIIe siècles (nouveau traitement du portrait notamment). Egalement peintre d'histoire, il est enfin directeur de l'Académie Royale. Son fils Jean-François est également un artiste talentueux et reconnu.

Antoine Rivalz  (Toulouse 1667 - 1735)

Elève de son père l'architecte peintre Jean-Pierre Rivalz avec son ami Lafage, il effectue ensuite un bref séjour à Paris où il rejoint le sculpteur Marc Arcis. Installé à Rome pendant 12 ans où il est estimé des peintres et amateurs, il rentre ensuite à Toulouse pour être nommé peintre de la Ville. En 1726, il fonde une école de dessin qui deviendra, vingt ans plus tard la Société des Beaux-Arts puis l'illustre Académie Royale de Peinture, Sculpture et Architecture.   

Jean-Baptiste Despax (Toulouse 1709 - 1773)

Elève d'Antoine Rivalz puis devenu son gendre, il lui succède comme premier peintre de la ville. Effectuant les voyages traditionnels à Paris et à Rome, le peintre a ensuite une activité essentiellement toulousaine. Sa production d'œuvres religieuses (non recensée) se déploie de la chapelle des Carmélites à Toulouse, en passant par Muret, Le Fauga, Cintegabelle, Auterive, etc. Son œuvre est très représentative de l'Ecole Toulousaine de l'époque.

Jacques Gamelin (Carcassonne 1738 - 1803)

Il est repéré par le Baron de Puymaurin dans la manufacture duquel il est apprenti. Elève du Chevalier Rivalz (fils d'Antoine) à l'Académie de Toulouse, il intègre ensuite un atelier parisien avant de faire le voyage à Rome où le Pape lui attribue un poste de professeur à l'Académie de Saint-Luc. A son retour en France, il est nommé directeur de l'Académie de Montpellier puis peintre de l'armée du Roussillon qui combat l'Espagne.

Joseph Roques  (Toulouse 1754 - 1847)

Elève du chevalier Rivalz à l'Académie, il remporte le Grand Prix en 1778 puis se rend à Rome sur les recommandations du directeur de l'Académie de France. De retour à Toulouse et bénéficiant d'une bourse, Roques expose de nombreuses œuvres aux Salons subissant influences italienne classique et flamandes "à la mode". Il succède ensuite à Gamelin à la tête de l'Académie de Montpellier puis commence une carrière toulousaine fructueuse. Son œuvre, importante, est influencée par les peintres à la mode, comme David, mais puise ses modèles dans la tradition toulousaine et italienne. Sous la Révolution, Ingres est son élève.

Jean Suau  (Toulouse 1755 - 1841)

Elève de Jean-Pierre Rivalz (père d'Antoine), il présente ses œuvres à l'Académie de Toulouse dont il devient membre par la suite. Plus tard, il enseigne le dessin (son fils et élève Pierre Théodore deviendra conservateur du musée des Augustins). Malgré son goût pour les scènes mythologiques, il réalise un autoportrait aujourd'hui conservé aux Augustins. Il constituera une exceptionnelle collection des maîtres toulousains rachetée presque dans son intégralité par la Ville de Toulouse en 1980.

Antoine-Jean Gros (Paris 1771 - Meudon 1835)

Elève de son père le toulousain Antoine-Jean Gros, il intègre très tôt l'atelier de David. Parti en Italie, il rencontre Joséphine de Beauharnais qui le présente à Bonaparte. A son retour à Paris, il devient le narrateur de l'Empire. Peu à peu, il perd son inspiration et désespéré, se suicide en se jetant dans la Seine. Sa femme, également peintre, a légué diverses œuvres de son mari au musée des Augustins.

Jean-Auguste-Dominique Ingres  (Montauban 1780 - Paris 1867)

Fils d'un toulousain peintre, sculpteur et musicien, il est envoyé à Toulouse dans l'atelier de Joseph Roques et du sculpteur Vigan. Elève a 14 ans du musicien Lejeune, il devient second violon au Théâtre du Capitole. Plus tard il entre, en compagnie du fils de Joseph Roques, au sein de l'atelier de David puis obtient le premier prix de Rome en 1801. Il séjourne également à Florence puis, à son retour à Rome, dirige la Villa Médicis. Son attachement à la région toulousaine fut constant et il légua de nombreuses œuvres et son violon à sa ville natale, Montauban.

Pierre Andrieu  (Fenouillet 1821 - Paris 1892)

Elève et collaborateur d'Eugène Delacroix, il participe avec lui à plusieurs chantiers : restauration du plafond de la galerie d'Apollon au Louvre et galerie de l'Hôtel de Ville de Paris notamment. Comme son illustre maître, il produit un grand nombre de dessins et peintures orientalistes. Les œuvres mineures ou imparfaites de Delacroix lui sont souvent attribuées.

Jean-Paul Laurens (Fourquevaux 1838 - Paris 1921)

Né dans une famille modeste, il suit les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse puis rejoint l'atelier d'un artiste toulousain à Paris. Directeur de l'Académie de Toulouse, il expose régulièrement au Salon, sa notoriété s'affirmant grâce à la diffusion de ses œuvres par l'estampe et la photographie. Le musée d'Orsay à Paris en 1997 puis le musée des Augustins un an plus tard ont organisé des expositions rétrospectives de cet artiste.

Edouard Debat-Ponsan (Toulouse 1847 - Paris 1913)

Né à Toulouse dans une famille de musiciens, il intègre l'Ecole des Beaux-Arts de la ville, reçoit la seconde place au Grand Prix délivré en 1866 puis monte à Paris pour rejoindre l'atelier de Cabanel. Il part ensuite à Constantinople et s'essaye avec succès à la peinture orientaliste (voir "Le massage, scène de hammam" du musée des Augustins). Attaché à sa région d'origine, il produit également une longue série de scènes de la vie rurale du Midi, genre qui assure sa célébrité en France (réalisation d'une partie du décor du Capitole de Toulouse) et outre-Atlantique. Artiste engagé, il soutient Emile Zola lors de l'affaire Dreyfus.

Achille Laugé  (Arzens 1861 - Cailhau 1944)

Pharmacien stagiaire à Toulouse, il rencontre le sculpteur Bourdelle à l'Ecole des Beaux-Arts. A Paris, il est élève de Cabanel et Laurens et y fréquente, outre Bourdelle, le sculpteur toulousain Maillol. Plus tard, il ouvre un atelier à Carcassonne. Ses peintures, souvent refusées aux Salons, l'amènent à exposer dans les galeries parisiennes. Les diverses rétrospectives présentées à Limoux, Toulouse, Londres, New York ou Paris consacrent cet artiste.

André Abbal  (Montech 1876 - Carbonne 1953)

Né dans une famille de tailleurs de pierres et sculpteurs amateurs, il étudie aux Beaux-Arts de Toulouse puis de Paris avec les toulousains Falguières et Mercié. Il expose ensuite au Salon des Artistes Français. Possédant un atelier à Paris, il acquiert une maison de maître à Carbonne qu'il transforme en atelier devenu aujourd'hui le musée Abbal. Il effectue de nombreuses commandes publiques, dont une statue pour le parc Clément Ader de Muret. Ce sculpteur pratiqua et prôna toujours la taille directe, sans mise au point. Il aimait varier dureté, couleur, origine des pierres, tout ceci conférant à son œuvre un caractère rude et archaïque. Une rétrospective Abbal fut organisée en 1956 par le musée Galliéra à Paris.

Autour de l'exposition…

Des rencontres avec Dieudonné Duriez-Costes, qui présentera sa collection au public, sont programmées les samedi 4 et mardi 14 novembre 2006 à 14h30.

Des fiches découvertes pédagogiques ainsi que des visites commentées (programmées sur demande) permettent également aux plus jeunes de découvrir cette exposition et les grands artistes régionaux. 

Le catalogue de l'exposition est en vente au musée (disponible gracieusement pour la presse sur simple demande par fax ou courriel).

15 € - 64 pages quadrichromie - ISBN 2-9527898-0-0

Commissaire de l’exposition : Christophe Marquez

Conception du catalogue : Myriam Abadie et service communication de la Ville de Muret

Photographies : Henri Améglio, Carine Freyssinet, Myriam Abadie

Crédit photographique : Dieudonné Duriez-Costes pour ses collections

Ont collaboré à cette exposition le Service Communication et les Services Techniques de la Ville de Muret

 Les notices sur les œuvres et leurs auteurs ont été rédigées par la conservation du Musée Clément Ader ainsi que par le collectionneur Dieudonné Duriez-Costes. L’œuvre d’Edouard Debat-Ponsan a été décrit par Paul Ruffié, auteur d’un catalogue raisonné sur le peintre, édité à l’occasion d’une exposition rétrospective au Musée de Lavaur (Tarn) en 2005. Les commentaires sur les œuvres de Gamelin sont repris, pour les œuvres exposées en 2003 à Carcassonne, du catalogue dirigé par Marie-Noëlle Maynard, Conservateur du Musée des Beaux-Arts. S’agissant de l’œuvre de Rivalz, nous avons puisé de nombreuses références dans les commentaires de Jean Penent, Conservateur du Musée Paul Dupuy de Toulouse, pour ses catalogues d’exposition " le Dessin baroque en Languedoc et en Provence" en 1992, "Les Collectionneurs toulousains du XVIIIe" en 2001 et "Antoine Rivalz 1667-1735, le romain de Toulouse " en 2004-2005.  Les notices des œuvres appartenant à la Ville de Villeneuve-Tolosane, ont été rédigées par  Philippe Manroubia, Responsable du Majorat.

 

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